"(...) Les « fronts populaires » sont à l'ordre du jour lorsque se prépare une crise révolutionnaire, que la révolution prolétarienne s'avance et surgit : ils en sont le contraire, sa négation. (...)" |
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Fronts populaires d'hier et d'aujourd'hui
Introduction
Ce livre est l'œuvre de deux militants de l'Organisation communiste internationaliste pour la reconstruction de la IV° Internationale (O.C.I.). En l'écrivant, les auteurs poursuivent leur combat pour la révolution prolétarienne et, plus précisément, pour la construction du parti révolutionnaire et de l'Internationale, indispensables à la victoire définitive du prolétariat et à la réalisation du socialisme. Nous espérons qu'il contribuera à armer politiquement de nouvelles générations de militants, aidant les générations plus âgées à comprendre et à tirer les leçons d'événements auxquels elles ont participé, tout en les subissant, parfois douloureusement.
La méthode d'analyse utilisée est la méthode de Marx, Engels, Lénine, Trotsky, le matérialisme dialectique, celle qui a permis au parti bolchevique de diriger la première révolution prolétarienne victorieuse, la révolution russe, premier chaînon de la révolution prolétarienne mondiale. Celle qui a permis à l'Opposition de gauche, et en premier lieu à Léon Trotsky, d'engager la lutte contre la bureaucratie stalinienne en formation, de réagir contre la dégénérescence du parti bolchevique, de la révolution russe, de la III° Internationale, et de poursuivre le combat pour la révolution prolétarienne. Utilisant cette méthode, Trotsky et l'Opposition de gauche tiraient les conclusions de la capitulation sans combat bat du parti communiste allemand devant Hitler et de l'absence de réaction de l'Internationale communiste et de ses partis : la III° Internationale est irredressable; elle est définitivement passée du côté du maintien de l'ordre bourgeois à l'échelle internationale; il faut construire la IV° Internationale. C'est toujours cette méthode qui permit à Trotsky de conclure, de l'affermissement du pouvoir de la bureaucratie du Kremlin, de l'écrasement des masses d'U.R.S.S. sous sa féroce dictature, de l'assassinat de centaines de milliers d'anciens bolcheviques : une nouvelle révolution est nécessaire en U.R.S.S., une révolution qui conservera les rapports sociaux de production nés de la révolution d'Octobre, mais qui balaiera la bureaucratie parasitaire et réactionnaire ; une révolution politique qui restaurera le pouvoir des soviets, la démocratie soviétique. Enfin, c'est la méthode qui est vivante dans le programme de fondation, en 1938, de la IV° Internationale : « L'agonie du capitalisme et les tâches de la IV° Internationale. »
Ce livre est donc un livre « partisan ». Certains en concluront : « Voilà la preuve qu'il ne peut être objectif. » L'opinion des auteurs est qu'au contraire, pour tout ce qui concerne la lutte des classes, la condition première de l'« objectivité » est de se situer du côté du prolétariat, de s'engager avec lui dans l'action pour la réalisation de ses tâches historiques, la révolution, le socialisme. Etre « objectif » exige une action « subjective », en concordance avec les nécessités historiques. De plus, « ce sont les hommes qui font leur propre histoire ». Ils la font à partir de conditions données, mais en agissant ils modifient ces conditions, donc les données « objectives ». Toute connaissance est le produit de l'activité humaine et elle ne saurait être passive.
A peine l'Opposition de gauche et Trotsky avaient ils affirmé la nécessité de construire une IV° Internationale engagé l'action politique pour en jeter les bases, qu'ils étaient confrontés à la « théorie » et à la pratique des « fronts populaires ». La « théorie » et la pratique des « fronts populaires » complètent la « théorie » et la pratique de la « construction du socialisme dans un seul pays ». C'est la réaction contre la révolution prolétarienne qui parle et agit, soi‑disant au nom de la révolution d'Octobre et du socialisme. Le combat contre la « théorie » et la pratique des « fronts populaires » a le même contenu et la même importance politique que celui contre la « théorie » et la pratique du « socialisme dans un seul pays », le même contenu et la même importance politique que la lutte pour la construction du parti révolutionnaire et de la IV° Internationale. Comme on le verra, les partisans des « fronts populaires », fût‑ce des « fronts populaires de combat », dressent ceux‑ci contre la révolution prolétarienne et l'aspiration des masses au front unique ouvrier. Depuis 1935‑1938, les prises de position à propos des « fronts populaires » délimitent très précisément les organisations et militants qui se situent sur le terrain et le programme de la IV° Internationale, combattent pour la révolution prolétarienne, de ceux qui capitulent devant la bourgeoisie, ses agences sociale‑démocrate et stalinienne. L'histoire de la IV° Internationale, dès son origine et sa formation, éclaire lumineusement ce fait, ne laisse aucun doute à ce sujet.
Fronts populaires d'hier et d'aujourd'hui. Les « fronts populaires » sont à l'ordre du jour lorsque se prépare une crise révolutionnaire, que la révolution prolétarienne s'avance et surgit : ils en sont le contraire, sa négation. Jusqu'à présent, les fronts populaires ont toujours infligé de terribles défaites à la classe ouvrière, ou ont été la cause de ces défaites. A nouveau ils sont à l'ordre du jour : leur aboutissement sera‑t‑il nécessairement de nouvelles et écrasantes défaites infligées au prolétariat ? La question doit être posée. La réponse ne peut être donnée qu'en partant d'une analyse globale, mondiale, des rapports entre les classes et à l'intérieur des classes, notamment au sein du prolétariat, du mouvement ouvrier, et de leur expression parti. culière dans chaque pays. La division de la société en classes et groupes sociaux n'a pas varié depuis les premiers fronts populaires, mais les rapports entre les classes et à l'intérieur des classes se sont profondément modifiés. Les fronts populaires en France et en Espagne répondaient à des situations révolutionnaires ‑ à une crise révolutionnaire, à une révolution ‑ mais qui étaient les dernières explosions d'une période révolutionnaire que la révolution russe avait ouverte. Le prolétariat allemand était écrasé. La bureaucratie stalinienne triomphait en U.R.S.S. en déchaînant la répression contre les masses, noyait dans un bain de sang la génération d'Octobre. Elle achevait la destruction du parti bolchevique et transformait l'Internationale communiste (I.C.) en un simple instrument de sa politique de défense de ses privilèges. L'avant‑garde organisée qui autour de Trotsky combattait pour la construction de la IV° Internationale était extrêmement faible. Elle était peu nombreuse, très peu enracinée à l'intérieur du prolétariat, et surtout ses capacités théoriques et politiques étaient limitées. Trotsky à lui seul incarnait la continuité historique d'Octobre, du bolchevisme. Il concentrait l'acquis théorique et I'expérience pratique de trois révolutions. Et c'était d'une importance historique déterminante. Mais la calomnie stalinienne couvrait sa voix. Les pseudo-« amis de l'U.R.S.S. » embouchaient les trompettes staliniennes. La social‑démocratie laissait faire. Fait majeur : les jeunes, les travailleurs qui se tournaient vers la révolution d'Octobre l'identifiaient à la bureaucratie du Kremlin au pouvoir en U.R.S.S., comme ils identifiaient les P.C. au parti bolchevique qui avait conduit le prolétariat russe à la prise du pouvoir. En Espagne, en France, les derniers obstacles dressés par le mouvement révolutionnaire des masses au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale étaient balayés. Finalement, en août 1940, Staline réussissait à faire assassiner Trotsky.
En 1977, les rapports entre les classes et à l'intérieur des classes sont bien différents. La puissance, la densité sociale et politique de la classe ouvrière à l'échelle mondiale s'est considérablement accrue. Elle a conquis internationalement de nouvelles et extrêmement fortes positions. Elle n'a subi depuis la fin de la guerre aucune défaite comparable à celles enregistrées entre 1919 et 1938. L'impérialisme atteint un degré de pourriture interne inconnu jusqu'alors, qui décompose tous ses fondements en Asie, en Afrique, en Amérique latine, en Europe et en Amérique du Nord, U.S.A. compris. La bureaucratie du Kremlin, les bureaucraties satellites de l'Europe de l'Est, sont aux prises avec des contradictions classiques mais multipliées et sont confrontées à la révolution politique dont le flux ne cesse de les mettre en cause, menaçant de les renverser. La crise de la bureaucratie du Kremlin et des bureaucraties satellites est intimement liée à celle de l'impérialisme dans la mesure où, en dernière analyse, ces bureaucraties incarnent la contre-révolution bourgeoise à l'intérieur des Etats ouvriers déformés et bureaucratiques, alors que la révolution est à l'ordre du jour ainsi que la dislocation du système impérialiste. Nous sommes au tout début d'une nouvelle période de la révolution prolétarienne mondiale, dont l'ampleur et la profondeur confirmeront que l'impérialisme est le stade suprême du capitalisme, et que nous sommes à l'époque de la révolution prolétarienne mondiale. En Europe, la concentration de ces données, l'homogénéité des rapports de la lutte des classes, atteignent leur point le plus élevé. C'est dans ces conditions, et non plus dans celles de 1935‑1938, qu'il s'agit de faire barrage aux fronts populaires, de les empêcher d'atteindre leur but, la défaite du prolétariat et des masses exploitées.
Point capital : comparés à ce qu'ils étaient en 1935‑1938, les rapports à l'intérieur du prolétariat présentent des différences majeures. La crise de la bureaucratie du Kremlin, des bureaucraties parasitaires a comme origine fondamentale l'antagonisme qui les oppose au prolétariat, dont les manifestations les plus actives sont les explosions révolutionnaires qui ont eu lieu en Europe de l'Est. Le même antagonisme oppose la bureaucratie du Kremlin et le prolétariat de l'U.R.S.S. Appliquant la politique de la bureaucratie du Kremlin, les P.C. occidentaux entrent également en contradiction plus ou moins ouverte avec les prolétariats de ces pays. Un phénomène d'une importance considérable doit être souligné : au Portugal, en Espagne, dans une certaine mesure en France, la politique des P.C. a puissamment contribué à renflouer les partis socialistes. Au Portugal et en Espagne, aux élections les P.C. ont subi de durs échecs. Les résultats électoraux reflètent la réaction des masses contre la politique des P.C. non seulement sur le plan électoral, mais sur tous les terrains de la lutte des classes.
Les masses, le prolétariat, ne vont pas pour autant se détourner d'un seul coup des partis staliniens. Les masses, le prolétariat se mettant en mouvement, se tournent nécessaire‑ment vers leurs partis traditionnels. Ils attendent d'eux qu'ils répondent à leurs besoins et à leurs aspirations. Ils espèrent notamment que ces partis formeront des gouvernements qui satisferont leurs revendications. Tant qu'il n'existe pas un parti révolutionnaire qui influence et dirige une large partie du prolétariat, les masses en mouvement ne peuvent agir autrement. Mais le parti révolutionnaire ne se construit, ne gagne une influence décisive sur le prolétariat et les masses qu'en exprimant en termes d'action politique, leurs besoins, leurs aspirations, y compris vis‑à‑vis de leurs partis traditionnels. Il est indispensable de bien saisir ce mouvement dialectique. Les grandes masses, particulièrement celles qui sont dépourvues d'expérience politique, entrant en action, renforcent, au moins en un premier temps, les partis ouvriers traditionnels. En même temps, subsiste le rapport antagonique entre la politique, de ces partis et les espérances des masses qui se dirigent vers eux. L'afflux de ces couches renforce et rend plus explosives les contradictions de ces partis. Encore, une fois les rapports ne sont pas les mêmes qu'en 1936, et 1945. Si les masses affluent vers les partis traditionnels, c'est en les considérant d'un œil critique : elles n'ont plus cette confiance presque totale qu'elles avaient en eux, surtout celles qui se tournaient vers les P.C.
La constitution d'organismes de type soviétique sera de plus en plus ressentie comme une nécessité: ces dernières années, plus ou moins embryonnaires ou développés, des organismes de ce type se sont constitués là où les masses se sont mises en mouvement ‑ en Pologne, à Irbid (Jordanie), au Chili, en Bolivie, au Portugal. C'est un signe des temps. D'ores et déjà, à l'intérieur de la classe ouvrière, de la jeunesse, existe la possibilité de regrouper et d'organiser ‑ dans et pour le combat politique ‑ une importante avant‑garde. Dès que s'ouvrent des crises révolutionnaires, ces possibilités croissent. Les éléments les plus avancés commencent à être conscients du rôle des partis traditionnels et des appareils syndicaux. Ils le deviennent pleinement en rejoignant l'organisation qui construit le parti révolutionnaire. Il faut d'autant moins dévier d'une orientation qui prend en compte le mouvement du prolétariat dans son ensemble. Evidemment, une accentuation sociale des contradictions qui déchirent la bureaucratie du Kremlin, son appareil international, les bureaucraties satellites, aboutissant à des cassures, des explosions à l'intérieur de l'appareil stalinien, aurait des répercussions considérables sur le développement de tous ces rapports. Certes, les P.S. et surtout les P.C. s'adapteront formellement au mouvement des masses pour les contenir, au moins jusqu'à une limite, elle, infranchissable : la constitution d'un authentique gouvernement ouvrier et paysan. Ils ne resteront pas passifs et combattront en utilisant tous les moyens dont ils disposent contre la construction du parti révolutionnaire.
Mais le courant de l'histoire devient un torrent qui roule vers la révolution prolétarienne. Le mouvement pratique de la lutte des classes concrétise la perspective de Lénine et de Trotsky, du programme de fondation de la IV° Internationale. Nous parvenons au temps du crépuscule des fronts populaires : le prolétariat de chaque pays tend à se regrouper sur de nouveaux axes. Le grand tournant de l'histoire que Trotsky prévoyait, s'amorce.
La lutte des classes ne se développe pas de façon automatique et mécanique : « Ce sont les hommes qui font leur propre histoire. » Les classes et groupes sociaux ont besoin d'organismes, de partis, au moyen desquels ils expriment et défendent leurs intérêts, qui organisent et dirigent leurs actions politiques, leurs combats. Plus que pour toute autre classe, cela est vrai pour la classe ouvrière. La défaite des « fronts populaires », c'est-à‑dire la victoire de la révolution, n'est pas, malgré les circonstances historiques d'aujourd'hui, acquise à l'avance. Elle dépendra de la construction dans chaque pays du parti révolutionnaire, parti de la IV° Internationale combattant sur son programme. Or, non seulement la IV° Internationale fondée en 1938 restait à construire, mais elle a subi en 1950‑1953 une crise, qui l'a disloquée organisationnellement et politiquement : elle est à reconstruire. L'objet de ce livre n'est pas d'analyser les raisons et les conséquences de la crise qui a disloqué la IV° Internationale. Qu'il suffise d'indiquer que les organisations, les partis nés de la lutte de classe du prolétariat sont eux‑mêmes tributaires de la lutte des classes. ils subissent la pression, l'influence, des autres classes et groupes sociaux. La lutte des classes, sous des formes multiples, trouve toujours des voies et des moyens de s'exprimer à l'intérieur des partis et des organisations nés de la lutte de classe du prolétariat‑ La social‑démocratie s'est adaptée et intégrée à la société bourgeoise. En octobre 1917, la direction du parti bolchevique s'est cassée en deux : Zinoviev et Kamenev, en s'opposant à l'insurrection et à la prise du pouvoir, cristallisaient, à l'intérieur du parti bolchevique, la pression et la réaction de la bourgeoisie. On sait comment le parti bolchevique et la III° Internationale ont dégénéré. La IV° Internationale a également subi la pression de la société bourgeoise conjuguée à celle du stalinisme, la pénétration en son sein de la réaction. Un courant révisionniste s'est développé à l'intérieur de la IV° Internationale, le pablisme. En 1953, il était à l'origine de sa crise ‑ la IV° Internationale doit être reconstruite.
Pourquoi reconstruire la IV° Internationale et non construire une nouvelle Internationale ? C'est qu'au contraire de ses devancières, la IV° Internationale n'est pas devenue l'instrument d'une couche sociale aux intérêts spécifiques, s'adaptant, et s'intégrant à la société bourgeoise. La résistance à la destruction a surgi de l'intérieur de la IV° Internationale. La continuité de la IV° Internationale a été assurée, d'abord par la section française de 1951 à 1953, ensuite par le Comité international de la IV° Internationale, enfin par le Comité d'organisation pour la reconstruction de la IV° Internationale. Le programme de la IV° Internationale est plus vivant et actuel qu'il ne le fut jamais. Programme de la révolution prolétarienne, tous les événements ont vérifié sa justesse : il est indispensable pour répondre aux exigences qui surgissent de la nouvelle période de la révolution mondiale ouverte en 1968. Son originalité, sa place, son programme, font que la IV° Internationale est inassimilable par la société bourgeoise et le stalinisme. La IV° Internationale ne peut être que détruite ou finalement victorieuse.
En des circonstances particulièrement difficiles et défavorables, ont surgi en son sein les forces qui ont empêché qu'elle soit détruite et ont assumé sa continuité. La IV° Internationale doit être reconstruite : elle n'a pas été détruite.
Une nouvelle période de la révolution mondiale s'ouvre. L'histoire pose pour des millions d'hommes la nécessité de construire un parti révolutionnaire, une nouvelle Internationale. Le bouillonnement des événements pendant la marche à la révolution et au cours de la révolution va sensibiliser des millions et des millions d'hommes à la politique révolutionnaire, à commencer par les jeunes. Les vieilles organisations sont confrontées à des contradictions insurmontables qui deviendront explosives. Certes, les obstacles sont nombreux. La société bourgeoise et le stalinisme donneront naissance à des organisations qui au nom du « spontanéisme », ou du « front populaire de combat » ‑ ou d'une combinaison des deux, ou d'autres « nouvelles théories » ‑ dresseront de nouveaux obstacles, qui devront être également renversés...
Mais toutes les raisons existent d'avoir pleinement confiance dans la possibilité de reconstruire la IV° Internationale.
La nouvelle période de la révolution sera longue, sinueuse, tourmentée. La reconstruction de la IV° Internationale ne le sera pas moins. Mais rien ne permet d'envisager que le prolétariat ne parvienne pas à constituer les instruments indispensables à sa victoire, à son émancipation, à la construction du socialisme. La période actuelle dégage déjà des éléments de la construction du parti révolutionnaire en France et les conditions de la reconstruction de la IV° Internationale à l'échelle mondiale.
La certitude de la victoire de la révolution prolétarienne, donc de la construction du parti révolutionnaire en France et de la reconstruction de la IV° Internationale, n'invite pas à l'attentisme. Les auteurs de ce livre, militants d'une organisation qui déjà est devenue un facteur actif de la lutte des classes en France, une force politique qui construit le parti révolutionnaire en France et agit en tant que membre du Comité d'organisation pour la reconstruction de la IV° Internationale, savent que la méthode marxiste exprime l'unité des données « objectives » et de l'activité « subjective ». Rien ne sera fait pour la reconstruction de la IV° Internationale que ne feront les organisations, l'O.C.I. en France, et les militants qu'elle organise, qui combattent pour sa reconstruction. C'est dire que ce livre Fronts populaires d'hier et d'aujourd'hui est un instrument de ce combat. Son but sera atteint s'il contribue à mieux armer ceux qui mènent déjà ce combat, s'il en convainc d'autres de le mener avec nous.
Le 17 juillet 1977