Jeune lycéen marseillais, il adhère aux Jeunesses Socialistes à la fin de la I° guerre mondiale. Dès 1919, il est à la S.F.I.O.
Après le congrès de Tours, il est un dirigeant de premier plan de la Jeunesse Communiste, plusieurs fois pousuivi pour ses activités antimilitaristes, notamment lors de l'occupation de la Ruhr par les troupes françaises. Membre du Comité Directeur du P.C.F. en 1924, il en disparaît en 1926 - sans doute en raison de son manque d'enthousiasme pour la politique gauchiste alors en vogue.
A partir de 1924, il est aussi l'un des rédacteurs les plus connus de l'Humanité, puis le chef de sa rubrique internationale. Cette popularité lui vaut d'être élu député d'Argenteuil en 1932, puis d'être élu au Comité Central en janvier 1936.
En 1939, Péri semble avoir manqué d'enthousiasme face au pacte germano-soviétique. Il sera bientôt déchu de son mandat de député par les autorités pétainistes et s'engagera alors dans la clandestinité. Péri est arrêté dans des circonstances qui restent à être éclaircies le 18 mai 1941. Faisant preuve d'un grand courage lors de son incarcération à la prison de la Santé, il est fusillé comme otage le 15 décembre 1941.