1921

Source : numéro 31 du Bulletin communiste (deuxième année), 28 juillet 1921.


La 3e Internationale et les intellectuels

Anatoli Lounatcharsky


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Il serait sans doute superflu de donner aux camarades des pays d'Europe occidentale des preuves théoriques ou pratiques, faciles à tirer de l'expérience du régime des Soviets en Russie, pour les convaincre que la conquête des intellectuels par le prolétariat est l'une des tâches essentielles de la grande révolution sociale. Il s'agit, dans le plein sens du mot, d'une conquête. Avant les résultats de la guerre impérialiste, les intellectuels d'Europe occidentale étaient en effet dans leur immense majorité, comme en Russie même, à l'exception d'une partie de la jeunesse et de quelques individualités isolées, enlisés dans la médiocrité et directement ou indirectement attachés à la bourgeoisie et à l'ancien régime. Les éléments intellectuels, dépourvus de pensée politique (et, il faut le dire, à la grande honte d'une catégorie sociale qui croit être le sel de la terre, que les gens dépourvus de convictions politiques y sont très nombreux), étaient en quelque sorte l'objet des conflits sociaux. Les classes politiquement actives, propriétaires, bourgeoisie, prolétariat, se disputaient les intellectuels, de même qu'elles se disputaient les machines et les chemins de fer. Mais, de même que le prolétariat s'empare, au cours de la révolution, d'un matériel inerte qu'il doit apprendre à gouverner physiquement, il doit apprendre à gouverner moralement le matériel vivant, que présentent à ses yeux les éléments intellectuels politiquement inertes.

Ces éléments intellectuels, nourrissant une sorte d'aversion pour les couches sociales inférieures qui ont osé devenir dirigeantes, secoués par la désagrégation des mœurs, tout à fait inaccoutumés à satisfaire aux nouveaux besoins créés par les nouvelles conditions d'existence, ces éléments intellectuels ont d'abord tenté de manifester ce qu'on pourrait appeler une sorte d'activité passive, c'est-à-dire sous des formes plus ou moins organisées, ont tenté de faire du sabotage. Le prolétariat russe a su réagir avec l'énergie voulue, et le sabotage actif a été brisé. On ne peut en dire autant du sabotage passif. Jusqu'à présent, la médiocratie intellectuelle continue de murmurer contre le pouvoir, de colporter sur les Communistes les plus absurdes potins, de se réjouir de leur moindre insuccès et, parfois même, ce qui cause le plus grand préjudice au pays tout entier, de déplorer les succès et parfois même ceux qui sont à l'avantage de la population tout entière.

Apprendre à gouverner cette masse, cela veut dire, en premier lieu, conquérir sa sympathie, ou, en d'autres termes, conquérir à la politique communiste la plus grande partie d'une amorphe médiocratie ; en second lieu, inciter les intellectuels à un travail réel et fécond dans l'esprit de leur spécialité, après avoir préparé leur utilisation ; en troisième lieu, créer un régime qui, sans leur répugner, sans les soumettre à des travaux obligatoires, n'en assurerait pas moins un contrôle ouvrier suffisant sur tous ceux dont on ne peut considérer la sympathie comme digne de confiance. C'est dans ce sens que le Parti Communiste Russe oriente sa politique à. l'égard de ces éléments. Mais en Europe occidentale, la condition devenue misérable des intellectuels, surtout dans des pays tels que l'Allemagne et l'Autriche, peut en pousser un grand nombre à une opposition résolue au monde bourgeois : ce fait s'observe déjà. La situation peut donc être sensiblement meilleure dans d'autres pays où la révolution sociale, en remportant sa victoire politique, ne se heurtera peut-être de la part des intellectuels qu'à une opposition très affaiblie et trouvera même, au contraire, chez bon nombre d'entre eux concours et bon accueil.

Aux antipodes de ces derniers éléments se placent les intellectuels pourvus d'une très nette conscience politique, pénétrés d'un instinct de classe qui a même donné naissance à une sorte de théorie de classe. Il ne faut pas, à cet égard, se faire d'illusions. Si, en Europe occidentale, les mencheviks, c'est-à-dire les socialistes de droite, expriment souvent la pensée d'une partie du prolétariat qualifiée corrompue par la bourgeoisie, il n'est en Russie qu'un très petit nombre d'ouvriers qui se soient fixés dans les bas-fonds de ce qu'on appelle « le parti social-démocrate ». Ce dernier est un parti d'intellectuels dont la composition est tout à fait nette. C'est celui d'une bourgeoisie jeune, encore débile, qui n'a pas pu partager le pouvoir avec l'autocratie, ni conquérir pour elle et pour la bourgeoisie une place d'honneur ; elle a joué un rôle de conciliation entre la bourgeoisie industrielle et la partie la plus instruite du prolétariat, les ouvriers qualifiés techniciens. Être l'homme de confiance, le fidèle commis très apprécié de la bourgeoisie et, en même temps, le guide des prolétaires à faux col : tel est bien l'idéal des mencheviks. C'est évidemment celui des Scheidemann de toutes les nations, avec cette seule différence qu'ils ont déjà un auditoire ouvrier considérable, tandis que nos mencheviks russes ont vu le leur fondre et se disperser au premier tonnerre de la révolution.

Les intellectuels adhérant au mouvement socialiste-révolutionnaire nous offrent à peu près le même tableau. En 1917, toute la médiocratie intellectuelle afflua au Parti socialiste-révolutionnaire, dont le programme ne l'obligeait à rien. Ce fut, en quelque sorte, une mode de porter à la boutonnière le petit insigne rouge des S.-R. Une foule chaotique, provenant de tous les coins de la Russie, et dans laquelle voisinaient les turbulentes natures anarchistes, les critiques pédants de Marx, les cent-noirs à peine grimés, se pressa sur le chemin du pouvoir en se flattant d'être « en dehors des classes » et sous le drapeau du Parti socialiste-révolutionnaire. Certes, ce colosse à pieds d'argile tomba en poussière, aussitôt que la main ouvrière lui eut porté un coup sérieux. Peut-on appeler le Parti socialiste-révolutionnaire un Parti paysan ? Oui, dans la mesure où, de même que les mencheviks tentaient de s'appuyer sur l'aristocratie ouvrière, il s'appuie sur l'aristocratie paysanne. Mais l'ouvrier aristocrate est tout de même un ouvrier, alors que le paysan, aristocrate est un gros bonnet, c'est-à-dire, en vérité, un bourgeois authentique. C'est ce qui donne au Parti socialiste-révolutionnaire de droite un caractère très sensible de moyenne bourgeoisie et de paysannerie cossue. Ajoutez-y les intellectuels qui, sans même faire usage de la feuille de vigne socialiste, prétendaient au rôle de commis favoris de la bourgeoisie, c'est-à-dire les intellectuels adhérant au Parti des Cadets, et vous aurez une vue générale de ce qu'on appelait, en Russie, l'avant-garde des intellectuels. On verra naturellement à peu près la même chose en Europe où les intellectuels, formant à cet égard une partie de la petite bourgeoisie — artisans travaillant du cerveau — tenteront de créer leur parti ou leur conglomérat de partis qui n'offrira pas un tableau moins bigarré que celui de nos intellectuels mencheviks, socialistes-révolutionnaires et cadets.

La conciliation avec ces gens est impossible, et nous n'en avons d'ailleurs pas besoin. Ils forment jusqu'à présent l'opposition la plus catégorique. Ils pensent encore à remonter le cours de l'histoire ; ils se livrent à une propagande nocive parmi les intellectuels sans-parti et les masses en général. Ils doivent, si l'on peut s'exprimer ainsi, s'éteindre politiquement. Leurs meilleurs éléments (et il va de soi qu'il y a parmi eux nombre d'hommes de talent) finiront par comprendre leurs fautes et par venir à nous, après de longs détours. Il y a naturellement des Saül qui voient tout à coup avec la plus grande netteté comment le malin se jouait d'eux, et qui retournent sur leurs pas. Nous avons bon nombre d'excellents amis et de communistes venus à nous de cette façon. Il s'agit bien moins de combattre pour l'âme de ces intellectuels que pour l'âme de tous les intellectuels contre quelques-uns d'entre eux.

Force nous est enfin de dire quelques mots des intellectuels les plus qualifiés. Je ne prétends pas donner ici une analyse parfaitement achevée du sujet auquel je reviendrai peut-être plus longuement, mais je suis pourtant contraint de diviser ces intellectuels hautement qualifiés en deux groupes particulièrement importants à nos yeux : les célébrités européennes ou russes et les ingénieurs-professeurs et techniciens les plus qualifiés. Examinons d'abord les premiers.

On ne peut douter que l'état-major technique de l'industrie et de l'agriculture, auquel appartiennent aussi les professeurs des écoles techniques supérieures, nous est si nécessaire que toutes nos réserves d'or, de même que toutes les richesses de l'Etat ne peuvent entrer en ligne de comparaison avec eux. Par la force des choses, ils monopolisent le savoir, un savoir sans lequel nous ne pouvons rien faire. Ou ne peut assurément les considérer simplement comme faisant partie de la bourgeoisie ; ils faut cependant dire qu'ils en ont été les favoris.

Que pouvons-nous en attendre ?

Tout d'abord, j'indiquerai un certain danger. Ce groupe est si fort que si les ingénieurs de Russie ou de l'étranger réussissaient à rallier tout le personnel technique qualifié de l'agronomie et de l'industrie, si ces groupes avaient assez d'intelligence pour s'organiser d'une façon en quelque sorte communiste et nous proposer leurs services à des conditions définies — ils pourraient, malgré leur faiblesse numérique en comparaison avec le prolétariat, acquérir dans la période de transition au communisme une influence trop prépondérante Certains analystes profonds de notre situation ont exprimé devant moi des craintes, assez légitimes, après le discours du célèbre ingénieur-professeur anglais Soddy1, de voir se créer une sorte d'hégémonie du personnel technique que devrait soutenir le Parti Communiste, représentant un prolétariat politiquement puissant, mais voué à une relative impuissance technique et théorique.

Il semble que ces craintes soient exagérées, mais personne ne niera que ces éléments intellectuels en redressant leur ligne de conduite en passant avec des effectifs plus ou moins complets sur les positions soviétistes et à de bonnes formes d'organisation, pourraient simultanément nous apporter un secours inappréciable et prétendre à un rôle très sérieux de facteur partiellement déterminant du mouvement.

Y a-t-il dans cette orientation du personnel technique des symptômes à la fois favorables et inquiétants ? Il y en a. L'association des techniciens A. R. F. s'est acquis, en Allemagne, une sorte d'influence intermédiaire encore vague, mais très sérieuse. Le discours du professeur Soddy déclarant que l'ingénieur et le savant sont tout, alors que la bourgeoisie les réduit à rien et faisant allusion à la possibilité d'une alliance des ingénieurs avec les ouvriers dans le but d'amener selon une conception qui rappelle le saint-simonisme, le triomphe des travailleurs intellectuels et manuels sur les parasites, est assez significatif.

N'est-il pas aussi symptomatique que, pendant les grandes grèves italiennes, le personnel technique s'est presque partout rangé du côté des ouvriers ?

Les prolétaires ne peuvent assurément que se féliciter de voir les ingénieurs s'organiser eux-mêmes. Ingénieurs et savants russes sont trop débiles et trop peu nombreux pour s'affirmer avec tant soit peu d'énergie. Pourtant, le personnel technique et le professorat technique vont plus volontiers au devant d'un accord avec le pouvoir des Soviets que d'autres éléments intellectuels. Et il est naturel qu'ils trouvent chez nous un meilleur accueil.

Considérons maintenant ce véritable sel de la terre, les grands représentants uniques de la culture, dans le domaine de la science et de l'art. A cette hauteur, les intellectuels acquièrent un caractère particulier. Ici, par la largeur de leur intelligence, par leurs dons naturels, par la finesse de l'analyse ou par la profondeur de la synthèse, ils s'élèvent en vérité assez souvent au-dessus de leurs intérêts personnels, de leurs groupes. De ces hauteurs sont venus vers nous Marx, Engels, Lassalle, Lénine. Et nous pouvons constater avec joie qu'il ne manqua pas de prophètes pour saluer notre soleil levant. Quand on se souvient comme le grand botaniste russe Timiriazev2 bénissait littéralement, avant d'entrer au repos éternel, Lénine et son œuvre, quand on sait l'ardente sympathie que professent à l'endroit des idées communistes des hommes tels que le plus grand physicien de notre temps, Einstein, ou le plus grand pédagogue Natorp3 ; quand on sait quelle position ont adoptées des lumières de l'Internationale intellectuelle telles que Bernard Shaw, Romain Rolland, Henri Barbusse, Anatole France ; quand on reçoit une charmante lettre débordante de sincérité d'un représentant qualifié des gardiens intellectuels de la plus haute culture morale, tel Auguste Forel4 ; quand on voit s'attester à chaque instant l'ardente sympathie d'une jeunesse pleine d'espoir, telle que celle des expressionnistes allemands et des tendances avancées de partout, on arrive à conclure que les intellectuels, moralement brisés par la guerre et tourmentés par l'appauvrissement de la classe moyenne, constituent le terrain qu'il faut aux plus grands esprits et aux cœurs les plus émus pour entrer dans la bonne voie.

En Russie, des hommes tels que Gorki, Brioussov5, Serafimovitch6, Maïakovsky7, différents par les origines, par l'âge, par les tendances, par les qualités mêmes de leur esprit, mais qui n'en sont pas moins les conducteurs de phalanges entières d'écrivains, sont venus au drapeau du communisme. D'autres y viennent non sans hésitations, mais y viennent. L'idée de la révolution que l'on trouve dans certains poèmes de Blok8 ou de Volochine9 — ce dernier actuellement à l'étranger — les idées d'un représentant aussi typique, non seulement des intellectuels, mais des milieux intellectualisants les plus fâcheux, que l'est Ivanoff-Razoumnik10, attestent la possibilité de l'acceptation imminente de l'Evangile communiste par des milieux intellectuels toujours élargis.

Certes, il y a dans cette voie bien des obstacles. On ne peut douter cependant que la venue au communisme des meilleurs esprits et des cœurs les meilleurs, de ceux qui possèdent le don de l'art, c'est-à-dire, selon la définition de Tolstoï, « le talent qui allume les cœurs », — on ne peut douter que la venue au Communisme de ces esprits aurait une puissante influence, et sur la politique actuelle et surtout sur la jeunesse dont certains milieux nous demeurent hostiles, mais que l'on pourrait encore guérir de son empoisonnement inachevé par le virus de la bourgeoisie. Mais, je le répète, il y a de nombreux obstacles à surmonter : l'individualisme aigu des meilleurs représentants de l'intellectualité, leur tolstoïsme éthique, leur répugnance à toute violence — sans laquelle pourtant il ne peut y avoir de chirurgie révolutionnaire — leur confusion devant des destructions qui atteignent souvent les richesses de la culture, leur incapacité à parler aux nouveaux auditoires qui remplissent maintenant en Russie, et rempliront bientôt dans le monde entier, les théâtres, les salles de conférences, les bibliothèques, enfin, la désorganisation de la vie quotidienne qui fait aux intellectuels des conditions d'existence pénibles, et bien d'autres difficultés qu'il sentit trop long d'énumérer.

Accablés par les tâches militaires, placés devant une effroyable ruine économique, nous sommes loin de pouvoir dire que nous avons fait tout le possible pour soustraire quelques centaines de représentants les plus marquants de l'intelligence russe à la pression excessive de notre ruine. Nous n'avons pas eu le temps d'accorder l'attention voulue aux discussions avec eux et à la propagande parmi eux, de même que parmi les musses arriérées des intellectuels. Je pense pourtant que l'étreinte de la guerre se desserrera maintenant pour quelque temps au moins. Nous aurons, en abordant notre organisation économique, quelques loisirs et quelques ressources afin de nous occuper de la lutte à soutenir pour les intellectuels. Je voulais seulement, dans cet article, esquisser la situation des différentes couches de l'intelligence et lus perspectives qui s'ouvrent devant nous. Nous avons besoin des intellectuels dans le domaine de la technique, de l'agriculture, de l'enseignement ; nous en avons surtout besoin comme d'un contingent tout à fait essentiel du personnel du l'Etat ; nous en avons besoin, et dans la plus large mesure, dans le domaine de l'art qui contribue à ennoblir les âmes et, par conséquent, n'est que propice au communisme et qui doit, au fur et à mesure de la croissance de la nouvelle esthétique, devenir un puissant facteur d'assimilation de l'ancien monde par le nouveau. Nous avons besoin des intellectuels, et pourtant ils nous sont encore, pour la plupart, hostiles à de différents degrés. Ceux qui sont venus à nous nous sont d'autant plus précieux, et il nous est d'autant plus nécessaire de tout mettre en œuvre pour grouper les forces intellectuelles les plus considérables autour du communisme, nouvelle axe du monde.

Point n'est besoin, me semble-t-il, en invitant à la création d'une sorte d'internationale intellectuelle, d'en exiger une nette profession de foi communiste ou même la claire intelligence à la pensée marxiste. Point n'est besoin d'être envers les intellectuels trop exigeant en matière politique. Ils ne peuvent s'élever à la hauteur de la discipline et de la conscience politique du prolétariat. Il ne faut pas oublier que le drapeau rouge auquel les intellectuels se rallieront, de plus en plus nombreux, aura toujours des reflets roses. Et il serait déraisonnable d'appliquer la maxime : « Qui n'est pas avec nous est contre nous » aux questions de théorie, de réserve dans la discipline, d'éthique prolétarienne, posées à l'égard de ces éléments. Non : « Quiconque est contre la bourgeoisie est avec nous », — tel est le mot d'ordre qui doit nous servir à former l'Internationale des intellectuels. Que le lecteur ne croie pas que je préconise ici une organisation internationale parallèle à la nôtre. Il serait seulement désirable que l'intelligence internationale sympathisant avec nous s'entendit, se réunit peut-être en congrès pour jeter devant le monde entier sa malédiction à la face de la bourgeoisie et pour nous dire sa sympathie. Peut-être pourrions-nous alors, nous, 3e Internationale prolétarienne, exercer dans le monde une influence mieux organisée sur cette catégorie d'hommes qui devra encore, pendant de longues années, rester dans une situation particulière, qui nous est nécessaire et qui, au lieu d'être séparée de nous, comme la bourgeoisie ou la paysannerie riche, par un fossé infranchissable, est le plus proche voisin du prolétariat.

Notes

1 Frederick Soddy (1877-1956), radio-chimiste britannique, membre de la Union of Scientific Workers, lauréat du prix Nobel de chimie en 1921.

2 Kliment Timiriazev (1843-1920), botaniste russe, député au soviet de Moscou en 1920.

3 Paul Natorp (1854-1924), philosophe et pédagogue allemand.

4 Auguste Forel (1848-1931), entomologiste, neuroanatomiste et psychiatre suisse.

5 Valéri Brioussov (1873-1924), poète qui compte parmi les fondateurs du symbolisme en Russie. Après la révolution d'Octobre 1917 administre la bibliothèque de Moscou, rejoint le Parti Communiste, participe à la préparation de la première publication de la Grande Encyclopédie soviétique.

6 Alexandre Serafimovitch (1863-1949).

7 Vladimir Maïakovsky (1893-1930).

8 Alexandre Blok (1880-1921).

9 Maximilian Volochine (1877-1932)

10 Razoumnik Vassiliévitch Ivanov-Razoumnik (1878-1946).


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